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Notre Bar à Huîtres

Camping Municipal du Ouern, 3 route de la Baie – 22620 Ploubazlanec

Du 1er juillet au 15 septembre 2024, de 11h à 21h,
venez déguster nos huîtres et autres spécialités face à la mer
et l’ile de Bréhat !

Un terroir de qualité

C’est ici à quelques brasses de l’île Maudez, petit bout de terre d’un kilomètre de long et de 200 m de large situé au cœur de l’archipel de Bréhat qu’est produite l’huître du même nom, autrement dit dans un cadre majestueux.
Difficilement accessible à pied sec y compris lors de forts marnages, parmi les plus imposants du vieux continent avec près de 12,80 m d’amplitude entre la basse mer et la haute mer, cet îlot mystique, berceau de la légende de Saint Maudez, moine irlandais qui émigra sur le sol breton au Ve siècle l’île, est isolé du continent. Il est séparé du reste de l’archipel par le profond chenal du Trieux qui apporte les sels minéraux si indispensables au développement de la photosynthèse et donc par ricochet à la production de phytoplanctons, l’unique source de nourriture de l’huître.

Cette production en mer est un atout considérable pour l’huître de Maudez car produite dans une eau de qualité, à l’abris des aléas et contaminations de cause anthropique ou non.
Les fréquentes analyses en témoignent !

Nos Huîtres

Les Archi’belles de Bréhat

A chacun son calibre !

N°1 ou n°2, une affaire de gourmandise Vous aimez les huîtres charnues ? N’hésitez pas à passer au calibre supérieur !

L’huître n° 3 pour séduire tous vos convives Si vous ne savez pas quel calibre choisir, optez pour le numéro 3 ! De taille moyenne, l’huître n°3 satisfait généralement la plupart des convives. Vous ne risquez pas de vous tromper en choisissant ce calibre.

L’huître n°4 ou n°5 pour s’initier à la dégustation Vous n’avez jamais mangé d’huîtres ? Commencez par des huîtres de petit calibre comme les n°4, moins charnues. Pour déguster des huîtres en tapas, à l’apéritif, choisissez plutôt des huîtres n°5.

la marée comme métronome 

Lorsque la vie a fait de vous un authentique Breton, attaché à sa terre et fier de son terroir sur cette côte de Granit rose qui vous est si chère, dès le plus jeune âge, elle vous a appris à vivre au rythme de la marée et de ses imposants marnages.

Sébastien Bourdel

Sébastien Bourdel

La cinquantaine sereine, c’est l’homme d’expérience et de savoir, ostréiculteur passionné depuis les années 90.

A 15 ou 16 ans, le souvenir n’est pas extrêmement précis, Sébastien découvre presque fortuitement l’ostréiculture à la faveur d’une initiative de son paternel. Une révélation ! Ce breton pur beurre, comme il aime se qualifier, sait quelle profession il épousera. Rien ni personne ne le détournera de son objectif.
Après plus de trois décennies à produire une huître de qualité commercialisée par d’autres sous appellation huîtres de Vendée ou de Charente-Maritime, il décide d’ouvrir un nouveau chapitre d’une carrière professionnelle bien remplie. Au travers de l’huître de Maudez « l’Archibelle de Bréhat », Sébastien passe en quelque sorte de l’ombre à la lumière ; une manière de sublimer sa passion, en brisant sa solitude pour la partager presque quotidiennement avec son neveu. Une manière également de récolter la juste reconnaissance d’un travail exigeant. Non pas auprès de ses pairs, car celle-ci lui est acquise de longue date, mais aux yeux des épicuriens que sont les amateurs d’huîtres : ces hommes et ces femmes, véritables amitiés ou rencontres d’un jour, qui se délectent de ce mets de qualité aux mille vertus pour la santé, et avec lesquels il affectionne tant de faire partager son univers, avec cette hospitalité si naturelle qui fait de lui un personnage attachant, presque touchant.

Benoit Le Guen

Benoit Le Guen

De treize ans le cadet de Sébastien, c’est l’autre personnalité, l’autre personnage de l’aventure, une force de la nature.

Elève doué, après deux années passées sur les bancs du lycée maritime de Paimpol, il embarque à 17 ans comme mousse sur un navire de 35 m pratiquant la pêche au chalut pour la quête des grands pélagiques à l’ouest de l’Ecosse.
Il y apprendra la rudesse du métier, avec des mers déchainées et des creux de 6 à 7 m « lorsqu’il faisait beau ! », confesse-t-il en souriant, le froid, les tempêtes mais plus que tout l’éloignement familial : « 18 jours en mer le plus souvent pour 2 ou 3 jours à la maison, plus rarement 4. J’ai tenu une année ».
Loin de renoncer, il jeta l’ancre à St-Quay-Portrieux pour une autre quête, celle d’espèces plus répandues : lotte, merlan, lieu… , pour un autre rythme de vie également (2 semaines en mer et 1 semaine à terre). Avec en ligne de mire une brillante carrière de marin pêcheur toute tracée. Presque un héritage dans la famille Le Guen !
Alors qu’il patronnait déjà depuis 2005 sous dérogation (capitaine dans le jargon !), il retourna un semestre à l’école maritime de Lorient l’année suivante pour l’obtention du brevet de capitaine 500 : précieux sésame pour assurer la plus haute responsabilité à bord de navires de 50 à 70 m. Mais Benoit restera fidèle à St-Quay jusqu’en 2021, l’année du grand changement.
Au terme d’une vraie réflexion et après un trimestre à cumuler les deux métiers, en juin il se lance à plein temps dans l’ostréiculture. Une reconversion sur cette Manche qu’il affectionne tant, à Loguivy son premier et ce qui pourrait bien être son dernier port d’attache. Sans regret : « Sans le moindre regret ! Je rentre à la maison chaque soir », auprès des siens. Une nouvelle vie en somme, la vie !

La Team

Les Archi’beaux de Bréhat

De cette belle rencontre est né un projet, leur projet : l’huître de Maudez « l’Archi’belle de Bréhat ». En dépit des conditions rudes d’exercice du métier parfois, celui-ci comble Sébastien et Benoît et leur procure une grande fierté : « Il n’y a rien d’artificiel dans notre métier, aucun apport d’aucune substance. Ni exhausteur de goût, ni engrais, ni pesticide, c’est un privilège et une chance de pouvoir élever nos huîtres autour de ces petites îles ».

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